Avec plus de 400 sites d’emplois sur le Web, placer une annonce d’emploi devient un vrai casse-tête. Aussi, pour compliquer la tâche, il y a maintenant à notre disponibilité des offres gratuites et des offres payantes. Donc, voici un petit résumé de ce que vous devriez savoir…
Catégories de sites Web d’emplois
À la base, il faut comprendre les différentes composantes retrouvées sur le Web en matière d’emploi. Voici les principales catégories de sites d’emploi que l’on retrouve sur le Web :
- Sites généralistes (Jobboom, Workopolis, Jobillico, etc)
- Moteurs de recherche (Indeed, Neuvoo, etc.)
- Sites spécialisés (emploisenadministration.com, Isarta, emploisinfirmieres.com, etc.)
- Réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter, Google+)
Faites votre liste de mots clés
Maintenant que l’on connaît la liste des différents sites, il faut écrire sa liste de mots clés que les internautes devraient écrire lors de leurs recherches, de façon générale, on en compte de 2 à 5 pour les différents postes…
- Par exemple pour un poste de comptable, on inscrira emplois comptables, emploi en comptabilité, recrutement en comptabilité, etc.
- Évitez les mots clés trop généraux ou seuls, comme emploi, job, travail, soudeur, vitrier, car votre recherche n’est pas assez spécifique et vous allez tomber généralement sur des offres de service ou des sites généralistes.
- Évitez aussi les noms de compagnies comme JobBadaBoom ou Cocojob, vous biaisez vos données dès le départ.
Effectuez vos propres tests
Dans Google, il faut maintenant inscrire vos mots clés et faire votre recherche. En effectuant la recherche, vous allez vous rendre compte que les meilleurs sites ne sont pas ceux que vous avez sur votre ancienne liste. Le Web change rapidement et ce ne sont pas les employeurs qui choisissent les meilleurs sites, mais bien les candidats. C’est eux que vous essayez de rejoindre.
Interprétez les résultats (annonces Google ou sites organiques)
Dans les résultats, vous avez deux types de positionnement, le positionnement payant et le positionnement organique. Vous voulez toujours favoriser les sites en positionnement organique, car ils sont les plus populaires dans Google. Aussi, étant donné que le positionnement organique est gratuit, vous allez avoir une meilleure offre de service avec ces derniers.
Les catégories de sites : forces et faiblesses
La plupart du temps, toutes les offres d’emploi que nous avons sont de plus en plus spécialisées. Dans cette même lignée, et ce, en faisant vos recherches, vous allez vous apercevoir que les sites spécialisés sortent en première position de façon organique près de 95 % du temps.
Ce qu’on retrouve présentement sur le Web au Québec est surtout la guerre d’annonces et de mots clés que ce livre à coût de milliers de dollars les grandes organisations comme Jobboom, Workopolis ou Indeed. Tous les sites généralistes doivent maintenant débourser des sommes colossales pour demeurer sur les premières pages. Ils relèguent évidemment la facture à leurs clients. Donc, les sites généralistes et les moteurs de recherche devraient être un choix de deuxième ou troisième ligne.
- Sites généralistes (Jobboom, Workopolis, Jobillico, etc)
- Moteurs de recherche (Indeed, Neuvoo, etc.)
- Sites spécialisé (emploisenadministration.com, Isarta, emploisinfirmieres.com, etc.)
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Réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter, Google+)
Solutions gratuites sur le Web
Comme vous l’avez certainement remarqué, il nous reste maintenant l’option des sites gratuits et des réseaux sociaux utilisés généralement dans leur version gratuite. Premièrement, étant donné la compétition féroce des sites d’emplois, les sites gratuits se retrouvent rarement dans les premières pages. Ils sont donc rarement ou peu consultés.
Aussi, il est possible parfois d’y trouver notre candidat recherché, mais il faut comprendre qu’en utilisant les sites gratuits, vous négligez 85 % des candidats sérieux et qu’en utilisant un site gratuit, vous avez le dernier choix. Il sera normal de constater un haut taux de roulement dans votre organisation.
Le mythe des réseaux sociaux
En utilisant les réseaux sociaux, vous allez faire face à deux mythes tenaces. La gratuité à l’utilisation et les possibilités démesurées de résultats. Ce sont surtout les formateurs qui font des affaires d’or avec la vente de formations. On s’y laisse souvent prendre, car les formateurs ou les compagnies de formations RH utilisent des méthodes de marketing fort efficaces. Aussi, ils utilisent tout le matériel, les statistiques ou l’information des différents réseaux. Tout le monde se fait prendre au jeu. LinkedIn ou Facebook ont avantage à gonfler les résultats, n’est-ce pas?
Par exemple, si l’on prend l’exemple de LinkedIn, l’eldorado supposé des recruteurs. 10 % de la population s’y retrouve, et de ce pourcentage seulement 3 % y sont actifs. On peut effectivement y recruter des professionnels RH, des ingénieurs et des administrateurs-cadres. Pour ce qui est des autres métiers, oubliez les résultats. Vous perdez carrément votre temps.
Pour les autres réseaux sociaux comme Facebook, Google +, Twitter, etc., l’utilisation des réseaux sociaux vous prendra beaucoup de temps (entre 20 h et 40 h) pour combler vos postes techniques et professionnels. D’abord, vous allez devoir monter vos comptes, mais surtout effectuer beaucoup d’affichages manuellement. De loin la solution gratuite qu’on imaginait au départ! Cela prend tellement d’énergie, que vous devez comparer votre temps aux forfaits offerts par les différents sites Web d’affichage. De plus, les meilleures heures d’affichage sont après les heures du bureau, une autre tuile lorsqu’on y pense.
Rien n’est gratuit
Qu’on se le dise encore et encore, rien n’est gratuit. Qu’on utilise des solutions gratuites ou bien qu’on s’offre des solutions payantes. C’est toujours la qualité de nos CV qu’il faut regarder.
En guise de dernier conseil, même si Kijiji est un bon endroit pour trouver votre nouveau divan de rêve à bon prix, ce n’est certes pas le meilleur site d’emploi.